Aujourd’hui nos animateurs complices de toujours Odette et Aimé ont l’air dans une for-me splendide, ça promet pour l’après-midi. Notre coordonnatrice Réjeanne Audet elle aussi en pleine forme vient présenter les membres du C.A. et les bénévoles pour ce dimanche et en profite pour remercier Line Boudreau qui depuis plusieurs années fait le lien entre nous et les médias. Elle remarque aussi qu’aujourd’hui il y a plus d’hommes que d’habitude, ils sont toujours les bienvenus, et aussi plusieurs nouvelles participantes.

Après les informations d’usage nos animateurs enchaînent avec les demandes de bonnes nouvelles qui mettent tout le monde de bonne humeur. Aujourd’hui une de nos partici- pantes est toute heureuse d’être devenue grand-maman cette semaine, une autre se réjouit d’aller passer les fêtes avec sa petite-fille de 2 ½ ans. Une dame nous dit qu’elle a 82 ans aujourd’hui, une autre s’en va à Prague bientôt et une résidente du Manoir Manrèse nous informe qu’un livre de leurs recettes paraîtra bientôt et que des élèves de l’école St-Malo deviendront leurs petits-enfants pour une journée.

Passons maintenant aux exposés :

1er exposé : M. Jean-Marc Chatel : Safari photo en Namibie, le plus beau pays d’Afrique.

Malheureusement à cause d’un problème technique nous ferons un safari photo sans photos. ( Il sera possible de les voir sur l’ordinateur de M. Chatel pendant la pause ). M. Chatel a su quand même nous décrire son voyage de façon très vivante.

Biologiste-écologiste en environnement, conteur et gérant d’une zec dans Lanaudière M. Chatel est retraité mais toujours  ¨flyé ¨. Il a visité le Niger, le Cameroun, le Congo et le Burkina Faso entre autres. Dans ces pays nous dit-il on se fait harceler, beaucoup de gens quêtent et la corruption est partout. Aux 20 km, les policiers arrêtent les gens sous prétexte d’inspection et il faut payer pour repartir. Le soir ils barrent les routes pour arrêter les paysans qui reviennent de vendre leurs produits au marché et voler les recettes de la journée. Souvent les rues ne sont pas propres et à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, les rues sont pleines de déchets.

La Namibie par contre est tout à fait différente. Située au sud-ouest de l’Afrique, au nord de l’Afrique du Sud elle a plus de 1000 km de côtes sur l’Atlantique. On arrive dans un petit aéroport très moderne et les douaniers paraît-il ont l’air bête comme ici. Ce n’est pas dépaysant. M. Chatel voyage souvent seul ou avec un ami mais cette fois-ci c’est sa fille qui l’accompagne. Ils ont parcouru ensemble 2,500 km en 10 jours.

Devenue souveraine en 1990 ce pays de 2,3 M d’habitants a choisi l’anglais comme langue officielle et on conduit à gauche. On y fait une lutte serrée à la corruption, les guides et les serveurs n’acceptent pas de pourboires car ils sont très bien payés, 3,500$ par ans soit 10 fois plus qu’au Niger ou au Burkina Faso. L’éducation est gratuite et les soins de santé sont très bons. La capitale Windhoek petite ville de la taille de Rimouski est très propre, impeccable mais il n’y a pas grand-chose à voir. L’été il y fait tellement chaud que le Parlement déménage au bord de la mer. Les villages sont aussi très propres et on y trouve toujours de l’essence et un dépanneur. Dans les villes et les villages les rues sont asphaltées, les grandes routes par contre sont en gravier mais très bien entretenues mais il vaut mieux ne pas s’y aventurer la nuit car les animaux s’y promènent en toute liberté. On peut faire du camping, ils sont clôturés pour éviter que les animaux ne s’y promènent ou résider dans des  ¨ lodges ¨ d’hôtellerie où il y a aussi des restaurants.

À l’intérieur des terres on longe de magnifiques canyons et le parc d’Etosha reconnu pour sa faune extraordinaire est l’endroit rêvé pour un safari photo. C’est un immense parc de 200,000 km carrés et il faut y rester au moins 3 jours, de préférence 5. Dans ce parc on prend 3 heures pour faire 30 km tant il y a d’animaux à admirer et photographier. Il est préférable de louer une voiture pour y aller car en autobus on arrête 15 minutes et on repart, seul on reste aussi longtemps qu’on veut. Des peuplades primitives vivent encore en Namibie, les Himlas, qui gardent leurs traditions. Les femmes sont au village et les hommes vont à la chasse. Les filles prépubères portent 2 tresses en avant, les pubères en arrière et quand elles sont amoureuses elles les portent en couronne sur la tête.

Au bord de la mer ils sont allés sur la côte des squelettes, endroit où les forts courants poussaient les bateaux sur la rive et les empêchaient de repartir. La côte est jonchée d’épaves. Près de 100,000 phoques vivent sur ces côtes, si on les entend à 1 km, on les sent à 2. Ils se laissent approcher gentiment à 1 mètre. Le désert de Namibie, vieux de 65 M d’années, recèle des dunes de 300 mètres de hauteur. Prendre des photos de l’arête d’une dune au lever du soleil donne de magnifiques photos comme on a pu en voir dans le film ¨ Souvenirs d’Afrique ¨.

Merci M. Chatel pour ce magnifique voyage!

Quelques adresses  pour qui veut préparer un voyage :

www.grnnet.gov.na

www.nwr.com.na/

Le blogue de M. Chatel : http://jmchatel.blogspot.com/2010/01/voyages.htlm

Son courriel : jmchatel@videotron.ca

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2ème exposé : M. Jacques Dumais :La DPJ a besoin des grands-parents.

Travailleur social à la retraite M. Dumais est grand-père de 3 petits-enfants. Il a piloté la réforme  de la loi de la DPJ en vigueur depuis 1979.

D’abord le rôle des grands-parents : depuis quelques décennies le contexte social a bien changé, de rural avec des familles nombreuses et beaucoup d’entraide familiale, avec un niveau de scolarité peu élevé et une présence constante du clergé il est passé à la famille nucléaire, souvent l’éloignement des proches, il y a eu aussi le début des garderies et l’implication accrue des pères.

Aujourd’hui, avec le rythme effréné de la vie, les grands-parents sont un soutien pour les jeunes familles. Ils peuvent offrir un répit pour les parents débordés, donner un coup de main en cas de maladie, de grèves de garderies ou de congés. Ils s’impliquent aussi dans les sports des petits, font de la bouffe, offrent souvent un support financier et partagent quelques fois les périodes de vacances.

Très longtemps les grands-parents et les parents ont été éloignés des enfants quand il y avait placements institutionnels. C’était l’époque des écoles de réforme et des orphelinats. Le recours aux familles d’accueil commence vers les années 1950 de même que l’aide ou l’assistance à domicile, plus développer en milieu anglophone. C’est aussi le début de la formation des travailleurs sociaux.

Aujourd’hui, certains préjugés sont encore tenaces, ¨les jeunes parents sont incompétents et c’est la faute de leurs parents ¨. Quand un problème survient maintenant la loi oblige qu’on vérifie les capacités des grands-parents et de la famille élargie si une décision doit être prise concernant les enfants, mais la responsabilité première incombe d’abord aux parents. On tend de plus en plus à maintenir les enfants dans leur milieu familial. Avant de retirer un enfant à sa famille on doit d’abord tenter d’aider les parents à exercer leurs responsabilités. Cette aide peut être professionnelle, travailleurs sociaux, psychologues, éducateurs, ressources communautaires mais aussi venir du réseau de support qui entoure les parents. Comme le dit un proverbe africain : ça prend tout un village pour élever un enfant. L’aide des grands-parents dont le soutien ou le remplacement des parents si nécessaire est essentielle pour ces familles.

Les grands-parents sont après les parents les personnes les plus significatives pour les enfants. Si l’enfant doit être retiré de sa famille, la loi, modifiée en 2006 dit que les grands-parents peuvent suppléer temporairement aux parents. La pratique sociale existait déjà avant mais la loi est venue renforcer cette pratique qui permet même aux grands-parents de prendre soin de l’enfant de façon permanente. Ils peuvent devenir tuteurs de l’enfant et recevoir une aide financière comme celle reçue par les familles d’accueil ceci renforce la possibilité de maintenir des liens entre l’enfant, ses parents ou toute autre personne de la famille. La tutelle contrairement aux familles d’accueil donne la totalité des responsabilités parentales aux grands-parents au même titre qu’un parent et aussi contrairement à l’adoption elle ne met pas fin aux liens de filiation. Les grands-parents peuvent aussi accueillir temporairement et même à plus long terme un ou des petits-enfants soit parce qu’ils sont reconnus comme famille d’accueil ¨ spécifique ¨ parce qu’un juge leur en confie la garde ou soit qu’ils deviennent éventuellement tu-teurs de leurs petits-enfants. La présence des grands-parents auprès de leurs enfants et de leurs petits-enfants peut permettre de prévenir l’émergence de problèmes majeurs qui pourraient entraîner l’intervention de la DPJ.

Merci M. Dumais pour ces informations aux grands-parents.

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3ème exposé : Mme Lise Dunberry : Agir pour mieux dormir.

Mme Dunberry a travaillé au CLSC Haute-Ville au programme ¨Agir pour mieux dormir ¨ avec Mme Annie Roberge, pharmacienne.

Le vieillissement, qui est un phénomène normal, amène un ralentissement des fonctions de notre corps et certains problèmes, dont les problèmes de sommeil qui sont parmi les plus fréquents. Ils n’exigent pas toujours la prise de médicaments comme pour d’autres problèmes et quelques changements dans nos habitudes de vie et de sommeil peuvent remédier à la situation.

Avec le 3ème âge voyons ce qui se passe :

– réveils nocturnes

– réveils prématurés le matin

– périodes de sommeil profond et périodes de sommeil léger plus courtes.

Il y a 2 types de sommeil :

le sommeil paradoxal occupe de 20 à 25% de chaque cycle de sommeil, c’est la période de rêve.

le  sommeil non-paradoxal :

stade 1- l’endormissement ( 5 à 10 minutes )

stade 2- sommeil léger ( 10 à 20 minutes, on passe plusieurs fois le stade 2 dans une nuit, près de 50%)

stade 3- sommeil moyen à profond ( environ 10 minutes )

stade 4- le plus profond, durée de 35 à 40 minutes par cycle. C’est la période la plus reposante où on récupère. Selon l’âge de  5 à 20% du temps total.

En moyenne nous complétons 4 à 5 cycles de sommeil par nuit. La première moitié d’un cycle est la plus réparatrice et la 2ème celle où l’on rêve. Ce qui semble changer avec l’âge ce n’est pas tellement la durée mais l’efficacité et la qualité du sommeil. La moyenne de durée du sommeil par 24 heures varie de 7 à 9 heures selon les personnes, l’importent c’est d’être reposé et alerte le matin. Attention! Avant de dire qu’on fait de l’insomnie il faut compter tous les petits ¨dodos ¨ qu’on peut faire durant la journée.

Pour nous aider à passer une bonne nuit de sommeil voici quelques petits conseils à mettre en pratique :

– pas de repas copieux avant de dormir

– éviter caféine, alcool et nicotine 4 à 5 heures avant le coucher

– réserver au moins 1 heure pour se détendre avant d’aller au lit, ex : bain chaud, tisane, lecture apaisante

– faire de l’exercice le jour ou tôt en soirée

– se créer une routine

– pas de télévision dans la chambre

– éviter bruit extérieur, ex : ronflement du conjoint

– avoir une chambre bien aérée, un matelas confortable et une lumière tamisée

– aller au lit uniquement s’il y a somnolence

– si on ne dort pas sortir du lit et de la chambre, faire un peu de lecture apaisante

– se lever à la même heure le matin

– réserver le lit pour dormir et pour les ébats sexuels

– éviter de dormir le jour ou se permettre une petite sieste de 15 minutes avant 15 heures

Autres petits trucs : prendre un lait chaud et un biscuit à l’avoine, ils contiennent du tryptophène requis pour la synthèse de la sérotonine et de l’hormone du sommeil, la mélatonine. La nuit on ne regarde pas l’heure, tourner le cadran du réveil-matin vers le mur. Il ne faut pas non plus essayer de dormir à tout prix, les efforts pour dormir font fuir le sommeil. Si les éveils sont trop longs, on se lève. Centrer son attention sur la respiration aide aussi beaucoup à trouver le sommeil. Il ne faut pas oublier qu’on a toujours tendance à sous-estimer la quantité de sommeil et à surestimer les périodes d’éveil. Éviter de s’en préoccuper. Il faut réviser nos croyances concernant le sommeil et se méfier de certains mythes. Il faut éviter de prendre des produits naturels pour dormir si on prend un médicament pour dormir, éviter autant que possible de prendre des somnifères, les somnifères diminuent la qualité du sommeil, diminuent le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Les effets secondaires sont à considérer, somnolence, fatigue qui pourraient amener un manque de concentration, de vigilance et d’équilibre provoquant des chutes surtout si on prend un diurétique qui nous amène à nous lever la nuit pour uriner.

Si on a des problèmes d’insomnie :

– Programme ¨Agir pour mieux dormir ¨ 6 rencontres hebdomadaires en petits groupes

CLSC Haute-Ville, pavillon Courchesne, 383 ch. Ste-Foy, 418-641-2572

– Fondation du sommeil

Conférence Agir pour mieux dormir

26 mars 2012 de 10h à 12h au Montmartre Canadien

1669 ch. St-Louis

418-682-7881

Merci Lise pour nos futures bonnes nuits de sommeil.

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4ème exposé : les Fêtes d’antan en Gaspésie : Mme Jacynthe Fournier

D’entrée de jeu Mme Fournier nous dit qu’elle n’a jamais fait  ¨ ça ¨, qu’elle n’est pas une conteuse mais à voir son visage rayonnant de joie personne ne doute qu’on va bien s’amuser,

et c’est parti……………

C’est du Jour de l’An dont elle garde les plus beaux souvenirs….

En 1950 à Grande-Vallée en Gaspésie il n’y a pas encore d’électricité. Le matin du Jour de l’An il fait un froid sibérien dehors comme dedans car la mère de Jacynthe a peur du feu et ne chauffe pas le poêle la nuit. Jacynthe partage son lit avec sa sœur mais prend beaucoup plus de place, elle n’a pas comme elle un tempérament de martyre. Elle aimerait bien rester au lit plus longtemps, elle a le nez gelé et il y a trop de messes où il faut aller, à 7 h. pour communier parce qu’il faut être à jeun et la grand-messe à 10h00. Sur le parvis de l’église tout le monde se souhaite la bonne année, s’embrasse et les mon’oncs qui ont déjà commencé à fêter ont la main baladeuse. Entre les deux messes on déjeune et il faut demander la bénédiction paternelle. Elle haït ça!

Dernier appel pour se lever, c’est comme plonger dans l’eau froide, tout est froid, les vêtements sont froids. Au retour de la messe de 7h00 on pense à ¨comment demander la bénédiction paternelle ou s’en sauver sans faire de peine à sa mère ¨.  Après le déjeuner, elle se dépêche d’aller tourner en rond en haut pour s’en sauver ou négocier avec son frère qui lui aussi haït ça. Autre rappel, le papa attend tout raide que quelqu’un lui demande. Enfin un des enfants se décide, tout se passe très rapidement et on peut se remettre à respirer. On se prépare pour la grand- messe le cœur léger.  À l’église elle s’assied derrière une colonne, pour elle pas de défilé ni parade comme les dames qui sont sur leur 36 car elle porte le vieux manteau de sa sœur qui était déjà le vieux manteau de quelqu’un d’autre. Enfin ça s’achève quand M. William entonne ¨Mon Dieu bénissez la Nouvelle Année ¨.

Jacynthe comme tout le monde dans ce temps-là a ¨2 sets¨ de grands-parents. Les maternels et les paternels, ce n’est pas comme aujourd’hui. Il y aura donc dîner chez l’un et souper chez l’autre. C’est le grand départ à pied. Il n’y avait pas de porte-bébé dans le temps et les plus grands de la famille prennent les plus petits dans leurs bras. Il faut faire bien attention de ne pas les échapper car si un petit tombe par terre avec le fort vent qui te fait revirer de bord et marcher à reculons sur la glace les petits vont se retrouver aux Iles-de-la-Madeleine en pas grand temps. Chez les grands-parents c’est toute la famille élargie qui est là, tantes, oncles, cousins cousines de près ou de loin. Le linge s’entasse sur des chaises une famille par-dessus l’autre et on commence à échanger encore les vœux du Jour de l’An et les mon’oncs ont encore les mains longues. On fait 3 tablées, les plus vieux d’abord, les adultes ensuite et les enfants en dernier qui se sont ouvert l’appétit en courant partout dans la grande maison. Comme chaque année on mange de la dinde, des patates pilées et des p’tits pois et pour dessert du jello et des p’tits biscuits. C’est le même menu chez les autres grands-parents le soir. Quand tout le monde a bien  mangé, c’est déjà le temps de se préparer à s’en aller.  Chacun cherche son linge dans les piles qui s’élèvent sur les chaises, on prend les mitaines d’une cousine, le foulard de l’autre et les bottes du cousin mais ça n’a pas grande importance tous ces vêtements viennent de chez le marchand général qui n’a pas beaucoup de variété sur ses tablettes et les vêtements sont tous pareils. Les enfants ont bien couru dans les grandes maisons, on s’est bien amusé, on a bien mangé, on a fait le plein d’amour et de souvenirs, tout le monde rentre content à la maison et à l’année prochaine !

Merci Jacynthe pour ce coloré récit qui termine cette année en beauté.

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Pause de quelques minutes et au retour les offres et demandes et les tirages.

Les offres et demandes ont maintenant leur rubrique sur le site.

Tirage : Flyé-flyé : Mme Carole Lessard a gagné 61.50$

Prix de présence de 20.00$, Mme Margot Huot

Le marché IGA Deschênes nous a gracieusement donné 3 poinsettias à faire tirer et quelques autres petits cadeaux ont été remis.

Cet après-midi se termine par le café prolongé pour échanger avec nos conférenciers et les autres participants.

– Merci au Marché IGA Deschênes  du 255 ch. Ste-Foy qui nous offre le café, les biscuits et les jus.

N’oubliez pas nos déjeuners flyés les 3ème jeudi de chaque mois à 9h30 et les lunches anglophiles le 1er mardi de chaque mois à 11h30 tous les 2 au Resto Tutti Frutti du 47 Boul. René-Lévesque est et le 5 à 7 espagnol au resto Copas du 595 Grande Allée est les 2ème vendredi du mois.

Notre prochaine rencontre-conférences aura lieu fin mars, surveillez la date sur notre site.

Pour nous joindre : courriel : info@retraitesflyesregionquebec.org

site web : www.retraitesflyesregionquebec.org

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