C0MPTE RENDU DE LA RENCONTRE DU 4 OCTOBRE 2009
Centre Communautaire Lucien-Borne, 100 chemin Ste-Foy, Québec
Notre animateur M. Aimé Dumas qui arbore un beau t-shirt rose ouvre cette rencontre en nous expliquant qu’il arrive de la marche pour le cancer du sein qui se tient aujourd’hui sur les Plaines d’Abraham. Il souhaite la bienvenue à toutes et à tous et présente notre coordonnatrice Mme Louise Guillot qui prend la suite avec notre autre animatrice Mme Réjeanne Audet.
Mme Guillot nous signale que l’assemblée générale de la Fédération des Associations des Retraité(e)s Flyé(e)s du Québec a eu lieu à Québec au mois d’août. Cette réunion nous a permis de rencontrer des ¨ Flyé(e)s ¨de différentes régions et d’échanger sur ce qui se passe ailleurs et d’y ramasser de nouvelles idées pour améliorer nos rencontres.
Réjeanne vient ensuite nous expliquer brièvement ce que nous offrons à nos participants et présente notre première conférencière Mme Sylvie Chalifour.
1e Exposé:
Mme Sylvie Chalifour, Fondation Québécoise du cancer :
Femme d’affaires, présidente d’une entreprise dans le domaine du vêtement, Mme Chalifour a été atteinte d’un cancer il y a deux ans. Entrée à l’urgence pour une douleur au dos, on lui explique que sa douleur est due à une pierre au rein mais on lui annonce aussi qu’à l’examen on a découvert un cancer des ovaires. Pour cette cheffe d’entreprise la vie bascule. La peur, l’insécurité s’installent, que va-t-il arriver à l’entreprise la relève n’étant pas prête? Après 6 traitements de chimiothérapie en 6 mois on a réussi à enlever tout le cancer qui en était au stade 3 mais pendant ce temps, comment vivre avec la peur de mourir, de souffrir…..Mme Chalifour nous explique qu’elle a accueilli cette peur dans son cœur et que plus on la ressent plus elle baisse. Elle nous fait part aussi de différentes étapes qu’elle a mises au point pour passer à travers : changement d’alimentation pour créer sa propre chimiothérapie, lectures et rencontres avec des personnes qui sont déjà passées par là et une étape spirituelle, méditation et travail sur elle-même pour changer son rythme de vie. Comme cheffe d’entreprise elle travaillait 50 à 60 heures par semaine et ne prenait pas le temps de vivre.
Dans l’entreprise ses collaborateurs voulaient la protéger, ils ne lui racontaient pas tout ce qui s’y passait mais ils avaient de la misère à lui cacher les problèmes. Cela lui occasionnait aussi de la frustration. Avec le temps elle a appris à prendre soin d’elle, à travailler à distance et elle nous dit que ce cadeau de la vie lui a permis d’atteindre un équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle.
Mme Chalifour avait aussi adopté 2 petits cambodgiens et redoutait pour eux une autre coupure après celle subie par le départ de leur pays. Elle s’est rendue compte que malgré tout, elle était capable d’être là pour eux.
Sur une cassette de méditation qu’elle écoutait on parlait du Machu-Pichu et elle s’est promis que si elle s’en sortait elle en ferait l’escalade. Ce fut une longue marche de 4 jours pour atteindre les 4400 mètres d’altitude et elle s’est entraînée très fort pour atteindre son but. Elle est partie avec un groupe de 8 femmes et un homme dont une femme plus âgée qui était à la retraite. Cette ascension a été difficile sur le plan respiratoire, son cœur battait vite et elle devait s’arrêter à tous les dix pas pour reprendre son souffle. Elle a eu envie d’abandonner mais le support du groupe et l’offre du monsieur qui les accompagnait de porter son sac à dos lui ont permis de continuer de réaliser son vœu. Elle a beaucoup apprécié le peuple péruvien qui dit-elle a une énergie du cœur très élevée. Elle est partie selon son expression en 3e vitesse pour en revenir en 5e. Elle nous laisse son message : quoi qu’il arrive, un deuil, une épreuve, il faut garder la foi. Maintenant comme porte-parole de la Fondation Québécoise du cancer où elle a rencontré des personnes de cœur elle s’implique pour aider les chefs d’entreprise à mieux passer à travers cette épreuve.
Fondation Québécoise du cancer : télé : 1-800-363-0
site : www.fqc.qc.ca
2e EXPOSÉ
Mme Christine Denis, Transition-Retraite:
Mme Denis s’occupe du programme Transition-Retraite au Centre Louis-Jolliet qui se veut une approche éducative pour faciliter la quête de sens pour la retraite.
Le Centre Louis-Jolliet est un centre d’éducation des adultes où on retrouve des cours pour faciliter le retour aux études, des cours d’éducation populaire, des programmes d’insertion sociale pour personnes handicapées et des cours pour favoriser l’apprentissage tout au long de la vie. Le programme Transition-Retraite a été mis sur pied il y a un an pour les personnes de 50 ans et plus. Il se divise en quatre volets dont trois pour les personnes déjà à la retraite et un pour ceux qui s’y préparent.
Le volet préparation équivaut à ceux offerts dans l’entreprise, on y traite des aspects financiers et juridiques de la retraite de même que de l’aspect psycho-social pour se préparer à ce grand changement. Les trois autres volets se déroulent sur des périodes de 12 semaines à raison de 6 heures par semaine. Les participants y expriment leurs différents besoins, prennent du recul vis-`a-vis leur situation et sont amenés à faire des choix. Certains ont de la difficulté à trouver leur orientation, à contrer l’isolement, à faire face à la maladie ou au décès d’un conjoint et souvent les liens s’effritent à la retraite. Les premières années sont souvent bien occupées, voyages, grand ménage, triage des photos qu’on remet depuis longtemps mais après il faut arrêter de s’éparpiller et mettre de l’ordre dans ses idées pour occuper les nombreuses années qui restent. Il est bon à ce moment-là de venir chercher conseil.
Plusieurs moyens pédagogiques sont employés pour ce faire : un formateur suit les participants d’un volet à l’autre et ils peuvent le rencontrer individuellement. Il y a des conférences, des discussions entre participants avec le formateur, des échanges de groupes, des exercices individuels et des lectures.
Dans le volet 1 on prend du recul sur sa situation pour se positionner par rapport à sa nouvelle réalité, on s’approprie cette nouvelle réalité. Le volet 2 sert à approfondir sa réflexion au moyen d’une autobiographie, à savoir comment on réagit par rapport aux événements de sa vie pour se les réapproprier pour le futur. On poursuit l’exploration sur les différents types de retraite et les projets qui nous intéressent soit sur le plan culturel, l’entreprenariat, le bénévolat…….
Les volets 3 et 4 sont des volets de mise en action de ce qu’on a définit dans les 2 premiers.
Centre Louis-Jolliet : télé : 418-686-4040, poste 8247
courriel : transition-retraite@cscapitale.qc.ca
3e EXPOSÉ:
M. Dany Richard et Mme Rita Toledo, Le Mieux-Être des immigrants :
M. Dany Richard intervenant social au Mieux-Être des immigrants dont les locaux sont situés au coin de la rue Myrand et du ch. Ste-Foy nous dit que beaucoup d’immigrants résident dans ce quartier. Avec toute la publicité faite sur l’immigration, il y a de plus en plus d’immigrants à Québec et on a besoin de plus en plus de ressources pour les aider. Le centre leur offre des cours de français de différents niveaux car il n’y a pas assez de place au Cegep ou à l’université et qu’ils ne répondent pas aux critères d’admission. On leur offre aussi de l’aide individuelle pour apprendre le français. Un service d’aide aux devoirs est disponible pour les enfants qui ont à s’adapter à une nouvelle langue, à un nouveau système scolaire et qui ne doivent pas être isolés à cause de la langue. On a un grand besoin de bénévoles pour assurer tous ces services.
Mme Toledo s’occupe des femmes de 50 ans et plus qui ont laissé un pays, un travail pour venir ici. Soutenue pas la condition féminine elle a toujours besoin de bénévoles pour l’aider à faciliter l’intégration de ces femmes et leur permettre d’exprimer leurs difficultés.
Chaque personne qui arrive a un statut différent et ceux qui n’en ont pas ont besoin de plus d’aide que les autres car souvent ils n’ont pas d’argent, ils ne parlent pas le français et ils ont besoin d’un avocat pour obtenir un statut de réfugié. Le centre essaie le plus possible de répondre à leurs besoins pour faire face à la bureaucratie très lourde, pour leur aider à remplir les documents nécessaires, etc….Souvent tout bascule dans leur vie avec ces grands changements et amène aussi des difficultés dans les relations de couples. Le centre fait aussi du dépannage alimentaire et aide une quarantaine de familles avec le concours de Moisson-Québec et de la St-Vincent-de-Paul.
Pour les groupes de 50 ans ou plus, à la retraite, l’isolement est grand car ils n’ont pas de travail ou ont un travail précaire. Pour eux, la santé mentale passe par l’engagement avec les autres et dans ce but des rencontres sont organisées les vendredis.
M. Richard nous dit que 45,000 immigrants arrivent au Québec chaque année dont 9000 mexicains, mais ce nombre a beaucoup diminué depuis que le gouvernement fédéral leur a imposé un visa.
Présentement une soixantaine de personnes sont inscrites aux cours de français et entre cent et cent trente personnes passent par le centre chaque semaine. Les bénévoles sont toujours bien appréciés.
Le Mieux Être des immigrants : 2120 rue Boivin, télé : 418-527-0177
4e Exposé :
Mme Jennifer Drolet, Le Pignon Bleu et l’aide aux devoirs :
Le Pignon Bleu est un service d’aide aux familles défavorisées de la Basse-Ville de Québec ouvert en 1991 par le CLSC. Une attention toute particulière est donnée aux enfants dont la sécurité alimentaire, des compagnons pour grandir, de l’aide pour les devoirs et les leçons et plus. Les enfants sont sélectionnés parmi ceux qui ont le plus besoin d’aide, nouveaux venus dans le quartier, enfants qui n’ont pas d’amis, démunis. Ce sont des enfants du primaire de 6 à 12 ans. L’aide aux devoirs est offert 3 soirs par semaine, les lundis, mardis et jeudis de 15.30h. à 17.00h. et les 2 autres soirs sont consacrés à des activités, films, danse et c’est aussi pour les familles.
Dans les classes des écoles de la Basse-Ville il y a beaucoup de cas lourds. Le Pignon Bleu ne remplace ni les parents ni les professeurs mais est là pour les épauler. Il a toujours besoin de bénévoles qui doivent être assidus pour au moins une session. Il y a pour les plus petits et dépendant de leur dossier 1 bénévole par enfant et les bénévoles n’ont pas de cas très lourds et sont toujours supervisés par un intervenant. Il faut travailler sur l’estime de soi des enfants qui ont souvent subi des échecs et qui doivent être revalorisés. Quand les enfants arrivent de l’école, il y a un temps de repos et une collation pour leur permettre de se concentrer et permettre au bénévole de parler avec l’enfant. Il faut consacrer au moins 30 minutes aux devoirs et s’il reste du temps on peut faire des activités comme de la lecture sur un sujet qui intéresse l’enfant.
Le Pignon Bleu sert aussi tout les midis des repas chauds aux enfants et a besoin de bénévoles pour faire traverser la rue St-Vallier aux petits. À chaque année il y a un thème développé au Pignon Bleu et cette année c’est l’environnement. Les enfants font des cartes avec du papier recyclé et on cherche des personnes qui voudraient bien écrire à ces enfants qui seraient très heureux de recevoir des lettres et de répondre avec les cartes qu’ils ont faites.
La prochaine formation pour les bénévoles d’une durée de 2 heures aura lieu le 18 janvier prochain.
Le Pignon Bleu : télé : 418-648-0598
courriel : info@pignonbleu.org
site : www.pignonbleu.org
Merci à tous nos conférenciers.
Pause de 5 minutes et au retour, les offres et demandes et les tirages.
OFFRES ET DEMANDES
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TIRAGES
Prix de présence :
– Mme Lise Michaud, le billet de 20.00$
– Mme Thérèse Voisard : déjeuners offerts par le resto Tutti Frutti 47 René-Lévesque est.
– Mme Michelle Laliberté : livre ¨ Récit de voyage de 300 jours en motorisé en Europe ¨ offert par M. Michel Vallières.
Flyé-flyé : Mme Lise Bédard gagne 44.00$
Cet après-midi se termine par le café prolongé qui permet aux participants d’échanger avec non conférenciers, les personnes qui ont fait des offres et demandes et les autres participants.
Merci au marché IGA du 255 ch. St-Foy qui nous offre gracieusement le café, les biscuits et les jus.
Merci à tous nos participants et rendez-vous le 29 novembre pour la prochaine rencontre-conférences.
N’oubliez pas les déjeuners flyés le 3e jeudi de chaque mois à 9.30h. et une nouveauté, les lunches anglophiles le 1e mardi de chaque mois à 11.30h. Les deux ont lieu au Tutti Frutti, 47 René-Lévesque est. C0MPTE RENDU DE LA RENCONTRE DU 4 OCTOBRE 2009
Centre Communautaire Lucien-Borne, 100 chemin Ste-Foy, Québec
Notre animateur M. Aimé Dumas qui arbore un beau t-shirt rose ouvre cette rencontre en nous expliquant qu’il arrive de la marche pour le cancer du sein qui se tient aujourd’hui sur les Plaines d’Abraham. Il souhaite la bienvenue à toutes et à tous et présente notre coordonnatrice Mme Louise Guillot qui prend la suite avec notre autre animatrice Mme Réjeanne Audet.
Mme Guillot nous signale que l’assemblée générale de la Fédération des Associations des Retraité(e)s Flyé(e)s du Québec a eu lieu à Québec au mois d’août. Cette réunion nous a permis de rencontrer des ¨ Flyé(e)s ¨de différentes régions et d’échanger sur ce qui se passe ailleurs et d’y ramasser de nouvelles idées pour améliorer nos rencontres.
Réjeanne vient ensuite nous expliquer brièvement ce que nous offrons à nos participants et présente notre première conférencière Mme Sylvie Chalifour.
1e Exposé:
Mme Sylvie Chalifour, Fondation Québécoise du cancer :
Femme d’affaires, présidente d’une entreprise dans le domaine du vêtement, Mme Chalifour a été atteinte d’un cancer il y a deux ans. Entrée à l’urgence pour une douleur au dos, on lui explique que sa douleur est due à une pierre au rein mais on lui annonce aussi qu’à l’examen on a découvert un cancer des ovaires. Pour cette cheffe d’entreprise la vie bascule. La peur, l’insécurité s’installent, que va-t-il arriver à l’entreprise la relève n’étant pas prête? Après 6 traitements de chimiothérapie en 6 mois on a réussi à enlever tout le cancer qui en était au stade 3 mais pendant ce temps, comment vivre avec la peur de mourir, de souffrir…..Mme Chalifour nous explique qu’elle a accueilli cette peur dans son cœur et que plus on la ressent plus elle baisse. Elle nous fait part aussi de différentes étapes qu’elle a mises au point pour passer à travers : changement d’alimentation pour créer sa propre chimiothérapie, lectures et rencontres avec des personnes qui sont déjà passées par là et une étape spirituelle, méditation et travail sur elle-même pour changer son rythme de vie. Comme cheffe d’entreprise elle travaillait 50 à 60 heures par semaine et ne prenait pas le temps de vivre.
Dans l’entreprise ses collaborateurs voulaient la protéger, ils ne lui racontaient pas tout ce qui s’y passait mais ils avaient de la misère à lui cacher les problèmes. Cela lui occasionnait aussi de la frustration. Avec le temps elle a appris à prendre soin d’elle, à travailler à distance et elle nous dit que ce cadeau de la vie lui a permis d’atteindre un équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle.
Mme Chalifour avait aussi adopté 2 petits cambodgiens et redoutait pour eux une autre coupure après celle subie par le départ de leur pays. Elle s’est rendue compte que malgré tout, elle était capable d’être là pour eux.
Sur une cassette de méditation qu’elle écoutait on parlait du Machu-Pichu et elle s’est promis que si elle s’en sortait elle en ferait l’escalade. Ce fut une longue marche de 4 jours pour atteindre les 4400 mètres d’altitude et elle s’est entraînée très fort pour atteindre son but. Elle est partie avec un groupe de 8 femmes et un homme dont une femme plus âgée qui était à la retraite. Cette ascension a été difficile sur le plan respiratoire, son cœur battait vite et elle devait s’arrêter à tous les dix pas pour reprendre son souffle. Elle a eu envie d’abandonner mais le support du groupe et l’offre du monsieur qui les accompagnait de porter son sac à dos lui ont permis de continuer de réaliser son vœu. Elle a beaucoup apprécié le peuple péruvien qui dit-elle a une énergie du cœur très élevée. Elle est partie selon son expression en 3e vitesse pour en revenir en 5e. Elle nous laisse son message : quoi qu’il arrive, un deuil, une épreuve, il faut garder la foi. Maintenant comme porte-parole de la Fondation Québécoise du cancer où elle a rencontré des personnes de cœur elle s’implique pour aider les chefs d’entreprise à mieux passer à travers cette épreuve.
Fondation Québécoise du cancer : télé : 1-800-363-0
site : www.fqc.qc.ca
2e EXPOSÉ
Mme Christine Denis, Transition-Retraite:
Mme Denis s’occupe du programme Transition-Retraite au Centre Louis-Jolliet qui se veut une approche éducative pour faciliter la quête de sens pour la retraite.
Le Centre Louis-Jolliet est un centre d’éducation des adultes où on retrouve des cours pour faciliter le retour aux études, des cours d’éducation populaire, des programmes d’insertion sociale pour personnes handicapées et des cours pour favoriser l’apprentissage tout au long de la vie. Le programme Transition-Retraite a été mis sur pied il y a un an pour les personnes de 50 ans et plus. Il se divise en quatre volets dont trois pour les personnes déjà à la retraite et un pour ceux qui s’y préparent.
Le volet préparation équivaut à ceux offerts dans l’entreprise, on y traite des aspects financiers et juridiques de la retraite de même que de l’aspect psycho-social pour se préparer à ce grand changement. Les trois autres volets se déroulent sur des périodes de 12 semaines à raison de 6 heures par semaine. Les participants y expriment leurs différents besoins, prennent du recul vis-`a-vis leur situation et sont amenés à faire des choix. Certains ont de la difficulté à trouver leur orientation, à contrer l’isolement, à faire face à la maladie ou au décès d’un conjoint et souvent les liens s’effritent à la retraite. Les premières années sont souvent bien occupées, voyages, grand ménage, triage des photos qu’on remet depuis longtemps mais après il faut arrêter de s’éparpiller et mettre de l’ordre dans ses idées pour occuper les nombreuses années qui restent. Il est bon à ce moment-là de venir chercher conseil.
Plusieurs moyens pédagogiques sont employés pour ce faire : un formateur suit les participants d’un volet à l’autre et ils peuvent le rencontrer individuellement. Il y a des conférences, des discussions entre participants avec le formateur, des échanges de groupes, des exercices individuels et des lectures.
Dans le volet 1 on prend du recul sur sa situation pour se positionner par rapport à sa nouvelle réalité, on s’approprie cette nouvelle réalité. Le volet 2 sert à approfondir sa réflexion au moyen d’une autobiographie, à savoir comment on réagit par rapport aux événements de sa vie pour se les réapproprier pour le futur. On poursuit l’exploration sur les différents types de retraite et les projets qui nous intéressent soit sur le plan culturel, l’entreprenariat, le bénévolat…….
Les volets 3 et 4 sont des volets de mise en action de ce qu’on a définit dans les 2 premiers.
Centre Louis-Jolliet : télé : 418-686-4040, poste 8247
courriel : transition-retraite@cscapitale.qc.ca
3e EXPOSÉ:
M. Dany Richard et Mme Rita Toledo, Le Mieux-Être des immigrants :
M. Dany Richard intervenant social au Mieux-Être des immigrants dont les locaux sont situés au coin de la rue Myrand et du ch. Ste-Foy nous dit que beaucoup d’immigrants résident dans ce quartier. Avec toute la publicité faite sur l’immigration, il y a de plus en plus d’immigrants à Québec et on a besoin de plus en plus de ressources pour les aider. Le centre leur offre des cours de français de différents niveaux car il n’y a pas assez de place au Cegep ou à l’université et qu’ils ne répondent pas aux critères d’admission. On leur offre aussi de l’aide individuelle pour apprendre le français. Un service d’aide aux devoirs est disponible pour les enfants qui ont à s’adapter à une nouvelle langue, à un nouveau système scolaire et qui ne doivent pas être isolés à cause de la langue. On a un grand besoin de bénévoles pour assurer tous ces services.
Mme Toledo s’occupe des femmes de 50 ans et plus qui ont laissé un pays, un travail pour venir ici. Soutenue pas la condition féminine elle a toujours besoin de bénévoles pour l’aider à faciliter l’intégration de ces femmes et leur permettre d’exprimer leurs difficultés.
Chaque personne qui arrive a un statut différent et ceux qui n’en ont pas ont besoin de plus d’aide que les autres car souvent ils n’ont pas d’argent, ils ne parlent pas le français et ils ont besoin d’un avocat pour obtenir un statut de réfugié. Le centre essaie le plus possible de répondre à leurs besoins pour faire face à la bureaucratie très lourde, pour leur aider à remplir les documents nécessaires, etc….Souvent tout bascule dans leur vie avec ces grands changements et amène aussi des difficultés dans les relations de couples. Le centre fait aussi du dépannage alimentaire et aide une quarantaine de familles avec le concours de Moisson-Québec et de la St-Vincent-de-Paul.
Pour les groupes de 50 ans ou plus, à la retraite, l’isolement est grand car ils n’ont pas de travail ou ont un travail précaire. Pour eux, la santé mentale passe par l’engagement avec les autres et dans ce but des rencontres sont organisées les vendredis.
M. Richard nous dit que 45,000 immigrants arrivent au Québec chaque année dont 9000 mexicains, mais ce nombre a beaucoup diminué depuis que le gouvernement fédéral leur a imposé un visa.
Présentement une soixantaine de personnes sont inscrites aux cours de français et entre cent et cent trente personnes passent par le centre chaque semaine. Les bénévoles sont toujours bien appréciés.
Le Mieux Être des immigrants : 2120 rue Boivin, télé : 418-527-0177
4e Exposé :
Mme Jennifer Drolet, Le Pignon Bleu et l’aide aux devoirs :
Le Pignon Bleu est un service d’aide aux familles défavorisées de la Basse-Ville de Québec ouvert en 1991 par le CLSC. Une attention toute particulière est donnée aux enfants dont la sécurité alimentaire, des compagnons pour grandir, de l’aide pour les devoirs et les leçons et plus. Les enfants sont sélectionnés parmi ceux qui ont le plus besoin d’aide, nouveaux venus dans le quartier, enfants qui n’ont pas d’amis, démunis. Ce sont des enfants du primaire de 6 à 12 ans. L’aide aux devoirs est offert 3 soirs par semaine, les lundis, mardis et jeudis de 15.30h. à 17.00h. et les 2 autres soirs sont consacrés à des activités, films, danse et c’est aussi pour les familles.
Dans les classes des écoles de la Basse-Ville il y a beaucoup de cas lourds. Le Pignon Bleu ne remplace ni les parents ni les professeurs mais est là pour les épauler. Il a toujours besoin de bénévoles qui doivent être assidus pour au moins une session. Il y a pour les plus petits et dépendant de leur dossier 1 bénévole par enfant et les bénévoles n’ont pas de cas très lourds et sont toujours supervisés par un intervenant. Il faut travailler sur l’estime de soi des enfants qui ont souvent subi des échecs et qui doivent être revalorisés. Quand les enfants arrivent de l’école, il y a un temps de repos et une collation pour leur permettre de se concentrer et permettre au bénévole de parler avec l’enfant. Il faut consacrer au moins 30 minutes aux devoirs et s’il reste du temps on peut faire des activités comme de la lecture sur un sujet qui intéresse l’enfant.
Le Pignon Bleu sert aussi tout les midis des repas chauds aux enfants et a besoin de bénévoles pour faire traverser la rue St-Vallier aux petits. À chaque année il y a un thème développé au Pignon Bleu et cette année c’est l’environnement. Les enfants font des cartes avec du papier recyclé et on cherche des personnes qui voudraient bien écrire à ces enfants qui seraient très heureux de recevoir des lettres et de répondre avec les cartes qu’ils ont faites.
La prochaine formation pour les bénévoles d’une durée de 2 heures aura lieu le 18 janvier prochain.
Le Pignon Bleu : télé : 418-648-0598
courriel : info@pignonbleu.org
site : www.pignonbleu.org
Merci à tous nos conférenciers.
Pause de 5 minutes et au retour, les offres et demandes et les tirages.
OFFRES ET DEMANDES
Suivre ce lien ci-joint
TIRAGES
Prix de présence :
– Mme Lise Michaud, le billet de 20.00$
– Mme Thérèse Voisard : déjeuners offerts par le resto Tutti Frutti 47 René-Lévesque est.
– Mme Michelle Laliberté : livre ¨ Récit de voyage de 300 jours en motorisé en Europe ¨ offert par M. Michel Vallières.
Flyé-flyé : Mme Lise Bédard gagne 44.00$
Cet après-midi se termine par le café prolongé qui permet aux participants d’échanger avec non conférenciers, les personnes qui ont fait des offres et demandes et les autres participants.
Merci au marché IGA du 255 ch. St-Foy qui nous offre gracieusement le café, les biscuits et les jus.
Merci à tous nos participants et rendez-vous le 29 novembre pour la prochaine rencontre-conférences.
N’oubliez pas les déjeuners flyés le 3e jeudi de chaque mois à 9.30h. et une nouveauté, les lunches anglophiles le 1e mardi de chaque mois à 11.30h. Les deux ont lieu au Tutti Frutti, 47 René-Lévesque est.